Orchids at CERN
 

ORCHIDÉES PRÉSENTES SUR LE DOMAINE DU CERN. Classées d’après la Liste rouge suisse des plantes vasculaires (2016).

 

Connu pour ses sites de recherche, le CERN abrite également 258 hectares de prairies et de champs cultivés, 136 hectares de forêts et trois zones humides. Ces espaces regorgent d’espèces animales et végétales, dont certaines rares, et le CERN assure leur préservation en vertu de son engagement environnemental. Depuis 2009, il détient la certification de la Fondation suisse Nature & Économie en reconnaissance de ses efforts pour la biodiversité.

PRÉSERVATION DU PAYSAGE

L’approche du CERN en matière de préservation du paysage et de la biodiversité repose sur un entretien minimaliste : peu d’arrosage, des fauches tardives, et peu ou pas d’engrais et de produits chimiques. Les espaces boisés de plaine du CERN figurent parmi les derniers du Pays de Gex et constituent une importante ressource locale. Le CERN gère conjointement avec l’Office national français des forêts (ONF) les arbres et les cours d'eaux qui s'y trouvent. Les nouveaux projets, comme le Portail de la science, sont réalisés dans le respect de la nature.

PROTECTION D’ORCHIDÉES RARES

Les pelouses sèches du CERN arborent avec fierté 15 espèces d’orchidées, soit la plus grande variété du bassin genevois. Dix d’entre elles figurent sur la liste de conservation helvétique. En Suisse, l’orchidée araignée est une espèce en danger, tandis que deux types d’ophrys abeille, l’orchis singe et l’orchis bouffon sont vulnérables. Ce dernier est aussi classé comme quasi menacé dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Toujours en Suisse, cinq espèces sont quasi menacées : l’orchis pyramidal, l’orchis bouc, l'acéras homme-pendu, l’orchis militaire et l’orchis géant. En fauchant tardivement les sites d’orchidées, qu’un expert local repère chaque année, le CERN protège ces plantes en leur assurant un cycle de vie complet.

POUR ALLER PLUS LOIN


Patrick Geeraert, responsable du projet Portail de la science. Ce nouveau centre de visite, d’éducation et de communication grand public du CERN a été conçu par Renzo Piano et sa construction débutera en 2020.

— Quel est l’impact écologique de ce projet ?

PG : Le Portail de la science est très respectueux de l’environnement. Le bâtiment sera tempéré par géothermie et générera sa propre énergie solaire. Il sera entouré d’arbres ; nous en planterons au moins 350, avec la densité d’une forêt, pour favoriser la biodiversité.

— Comment protégera-t-il concrètement la nature ?

PG : Nous collaborons étroitement avec des organisations de conservation et j’apprends énormément sur le sujet. Par exemple, pour favoriser les petits animaux, la forêt devra comporter des zones trop denses pour l’être humain. Des haies basses et des passages sous la route permettront aux animaux de se déplacer. L’éclairage sera réglé pour ne pas perturber la faune, et nous utiliserons des vitrages sans danger pour les oiseaux. Le Portail de la science sera un modèle de construction durable.

Encore plus

Les questions relatives au présent rapport peuvent être adressées à : Environment.report@cern.ch.

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